Pourchssé (la congrégation céleste tome 1)

07/11/2013 11:37

 

La congrégation céleste

Pourchassé
 

1
Ta mission ne fait que commencer

Un ange déchu pénètre dans la salle où sont entreposées les hautes sphères.

-Qui êtes vous et  que voulez-vous? Demande une voix angélique.

-Trêve bavardage, je viens prendre la sphère de Samuvel, dit le déchu.

-Je suis la gardienne des hautes sphères, vous ne passerez pas, dit l’ange en faisant trembler le sol. L'ange déchu marche vers la Gardienne comme si sa magie ne l'effraie pas.

-Je vois que vous n'êtes pas très accueillante, ma très chère Kim, dit le déchu.

-Froëkin, murmure Kim.

-Je vois que tu te rappelles de moi, dit Froëkin.

-Bien sûr que si, comment pourrais-je t'oublier, dit sarcastiquement Kim.

-Toujours aussi distante qu'autrefois, je ne suis pas venu pour bavarder, dit Froëkin.

-Tu ne toucheras pas à ma sphère ni aux autres, Kim d'un ton menaçant.

 

-Les autres ne m'intéressent pas, dit Froëkin en avançant. Kim soulève une barrière de protection contre Froëkin, celui-ci s'avance et passe à travers de la barrière.

-Je vois que votre magie s’affaiblit, n'est-il pas temps que tu disparaisses? Demande-t-il.

-Non, comment est-ce possible, pas maintenant, dit Kim en paniquant. Elle s'empare des hautes sphères et les fusionne ensemble pour former une seule et unique sphère.

-Que vas-tu faire, tu n'as plus aucuns pouvoirs, dit Froëkin.

-C'est vrai, mas j'ai encore mes pouvoirs d'ange, dit Kim en se dématérialisant dans ma chambre.

-Maman, que se passe-t-il? Demandé-je à ma mère.

-Un ange déchu a réussi à franchir les barrières de lumière, il veut s'emparer de ma sphère, dit-elle.

-Pourquoi ne le renvoies-tu donc pas dans son monde? Demandé-je.

-Je n'ai plus de force, dit-elle en devenant transparente.

-Mais tu es entrain de disparaître Exclamée-je.

-Oui, car c'est maintenant que je dois te léguer mes pouvoirs et mon titre, tu es désormais la nouvelle gardienne, je te remets les hautes sphères, dit ma mère en me remettant une boule lumineuse. Elle trace des cercles dans l'air au dessus de ma tête tout en murmurant des paroles angéliques, la boule disparaît.

 

 

-Euh, il n'y a qu'une seule boule, dis-je.

-Je les ai fusionné ensemble pour te facilité la tâche, maintenant les sphères sont en toi, tu dois fuir dans le monde des humains, trouves-toi des habits adéquates, là-bas ton père viendra t'aider, m'ordonne-t-elle.

-Mais pourquoi? Demandé-je.

-Tu as une mission à accomplir, me répond-t-elle.

-Mais, ma mission est terminée depuis un mois, dis-je.

-Non, ta mission ne fait que commencer, tu dois aller à Seattle rassembler tous les Dimidius, les Quartarius et si c'est possible des Triplares, ton père te diras où tu dois le emmener, je t'aime ma chérie, me dit-elle en me serrant dans ses bras. Je sens toute ses pouvoirs entrer en moi

-Je t'aime aussi, murmuré-je à travers ses cheveux.

-Nous nous reverrons un jour et ce jour nous seront réunis pour toujours, je te le promets, me dit-elle.

-Ce jour je l’envierai, même si ça prendra une éternité, j'attendrai, tu vas me dire que tu seras toujours avec moi, un truc du genre, dis-je.

-Tu as raison, je serai toujours avec toi, je fais partie de toi et tu fais partie de moi. Si tu as envie de me parler, parles et je t'entendrai, mais je ne pourrais pas te répondre, dit ma mère.

 

 

-Un jour égale milles années, dis-je.

-Je te transmettrai tout mon amour, me dit-elle.

-Comment? Demandé-je.

-Dans la gloire, dans la lumière nous serons réunis, dans tes rêves je te parlerai, tu es encore jeune, ta destiné est déjà toute tracé, me chuchote-t-elle à l'oreille.

-Tu le savais depuis le début que ça arriverais? Demandé-je avec incrédulité.

-Oui et je m'y suis préparé, dite-elle.

-Tu vas me dire une fois pour tous qu'elle était ta mission? Demandé-je.

-C'est toi, je devais être la mère de notre sauveuse, je t'ai vue dans l'avenir, toi et ton frère, dit ma mère. Une question se forme dans mon esprit.

-Il est au courant, il va venir t'aider, me dit-elle en répondant à ma question.

-L'heure est venu de nous dire au revoir, je vous aimes, me dit-elle avant de disparaître en une pluie d'étoile.

-Comme c’est touchant, dit une voix raillé derrière moi. Je me retourne pour apercevoir mon interlocuteur, une Aile noire se tient devant moi tout en me dévisageant.

-Qui êtes-vous? Demandé-je.

-Ah, je vois que ta mère ne ta pas parler de moi, dit-il.

 

-Ça ne répond pas à ma question, dis-je.

-Je suis un très vieil amie de ta mère, je m’appelle Froëkin et toi qui es-tu? Me demande-t-il.

-Il me semble que vous savez que je suis la fille de Kimberly Delaney? Demandé-je.

-Quel est ton nom? Me demande-t-il.

-Je suis Camille Parker, comment avez-vous réussit à pénétrer le ciel? Demandé-je.

-Je me suis accroché à des âmes, me répond-t-il.

-Vous mentez, dis-je.

-Je n’ai aucune raison pour te mentir, si j’abaisse mon bouclier, je mourrai, me dit-il.

-Vous ne prendrez pas les hautes sphères, l’avertis-je.

-Pourquoi? Me demande-t-il.

-Parce que je suis la nouvelle gardienne des hautes sphères et je vous ordonnes de quitté ses lieux, dis-je en envoyant une décharge électrique sur Froëkin. Celui-ci le reçut en plein thorax et hurle de douleur, j’en profite pour m’enfuir vers l’extérieur de la pyramide.

-Maudite, tu ne pourras pas fuir éternellement, tôt ou tard je te retrouverai, me crie Froëkin en se relevant. Je cours à en perdre l’haleine, j’arrive aux limites des frontières.

 

-Parc municipal de Gatineau, crié-je. Les portes du portails s’ouvrent à moi, je me remets à  courir et je trébuche. Je tombe dans le vide, je vais m’écraser à la vitesse folle dont je descends. Je m’écrase sur la neige blanchâtre, une atroce douleur m’assaille au dos, je me lève avec difficulté. Je regard par-dessus mon épaule et découvre mon aile droite ensanglanté, mais la plaie viens tout juste de se cicatriser.

-Tu ne trouves pas que cet accoutrement va te garder au chaud? Me demande une voix masculine derrière moi tout en se moquant. Il a raison, ma robe d'été ne me tiendra pas au chaud.

-Cesse de te moquer de moi et va me chercher des vêtements chauds, dis-je à mon frère en me retournant vers lui.

-C'est fait, me dit-il en me passant un sac à dos. Je l'attrape et fouille à l'intérieur, je remarque que les linges sont pour les garçons.

-C'est des linges de gars, dis-je.

-Je sais, tu t'imaginais que j'allais apporter des linges de filles? Me demande-t-il.

-Ouais, parce que j'en suis une, dis-je.

-Je n'allais quand même pas aller dans un magasin de filles, c'est ça ou rien, me dit-il.

-Bon, je vais me changer, dis-je en grelottant.

-Je t'attends, dit Michael.

 

 

 

Peux-tu te retourner? Demandé-je. Mon frère lève ses yeux aux ciel avant de se retourner. Je m’habille  en vitesse pour ne pas attraper froid.

-Tiens, t’auras besoin ça aussi, dit Michael en me passant des bottes et un manteau. Je bottine mes pieds et je m’emmitoufle  dans mon manteau.

-Bon, on y va? Demandé-je.

-Mais bien sûr, je vous en prie, après vous ma très chère sœur, dit Michael avec son plus bel accent britannique.  Je sourcille avant de dire:

-Pourquoi me parlez-vous ainsi? Demandé-je avec mon plus accent britannique.

-Car croyez-le ou non, père veut qu’on se formalise en britannique non en angélique, m’explique Michael.

-Je pense qu’il voulait dire français, car personne ne parle britannique à Seattle, dis-je.

-Comment le sais-tu? Me demande-t-il.

-Parce qu’on est au États-Unis, la plupart des gens parle anglais et d’autre en anglais, expliqué-je.

-Ah, t’as peut-être raison, dit Michael.

-De toute façon on parle toute les langues, ce n’est pas un problème.

 

Nous marchons jusqu’à  ce qu’il n’ait plus d’arbre à l’horizon.

-Où allons-nous? Demandé-je.

-À la maison, dit Michael en me dévisageant.

-Ah, cool, dis-je avec enthousiasme, car cela fait des années que je ne suis pas allez dans la maison de mon enfance.