La saga Aubes et Crépuscules - L'alliance des loups-garous
Prologue
Onze ans plus tôt
Cette journée ne ressemblait pas aux autres pour trois raisons :
C'est le jour où la meute Night et la meute Shade allèrent faire la paix, c'est le jour de la Samain et c'est aussi le jour où Cal est mort.
-Caliban, tu es tout sale, dit Leeza en nettoyant Cal avec sa salive.
-Maman, j'ai déjà pris mon bain ce matin, dit Cal.
-Tu dois être parfait pour la cérémonie, dit Leeza.
-Hé, Cal veux-tu te promener? Ai-je demandé.
-Maman, est-ce que je peux y aller? Demande Cal.
-Oui, mais attends que je termine de te nettoyer, dit Leeza.
-Maintenant je peux y aller? Demande Cal.
-Voilà, tu peux y aller, dit Leeza.
Cal gambade vers moi.
-As-tu hâte à ce soir? Me demande-t-il.
-Tu sais très bien que non, dis-je.
-Pourquoi déjà? Me demande-t-il.
-Parce que je vais devoir porter une robe qui ne me fait pas, des chaussures trop petites et je vais devoir me faire les cheveux, dis-je d'un air dégoûté.
-Mais après ça sera la cérémonie, me rappelle Cal.
Nous nous promenons silencieusement, jusqu'à ce que je brise le silence.
-Est-ce que tu t'es déjà demander pourquoi on a la même tâche de naissance? Demandé-je en regardant ma main gauche.
-Quelque fois, c'est bizarre que nous soyons, hem, comment on dit déjà? Me Demande Cal.
-Plus évolué? Dis-je.
-Oui, plus évolué que les autres, nos sens sont plus... Cal cherche le bon à dire.
-Plus développés, dis-je en terminant pour lui sa phrase.
-Malgré qu'on soit exquise, dit Cal.
-Dyslexique tu veux dire, dis-je en le corrigeant.
-Tu vois, je n’arrive toujours pas à bien parler, à lire et à écrire, dit Cal.
-Moi aussi je n'y arrive pas, c'est comme-ci cette langue m'est incapable, dis-je en ramassant une roche.
-Inconnue, tu veux dire, dit Cal en me corrigeant à son tour.
Je joue avec la roche que j'ai ramassé, puis le bout pointue de la roche s'enfonce dans ma chaire
-Ah, je me suis coupé, dis-je en relâchant la roche coupante.
-Laisses-moi voir, dit Cal.
-Non, ce n'est rien de toute façon ça va se cicatriser, dis-je.
-Étires ta tempe, dit Cal en ramassant la roche que j'avais ramassée.
-Pour que ça ne se cicatrise pas, non merci, dis-je.
-Laisses-moi faire, dit-il en enfonçant la roche dans sa paume gauche.
-Qu'est-ce que tu fais? Lui demandé-je.
-Passes-moi ta main, m'ordonnes-t-il en ignorant ma question.
Je fais ce qu'il me dit, Cal serre ma main dans la sienne, nos blessures se sont cicatrisées.
-Qu'est-ce tu as fait? Demandé-je.
-J'ai mélangé nos deux sang, nous voilà frères de crocs, me répond-t-il.
-Comme dans Everynight? Dis-je.
-Oui, comme dans Everynight, justifie Cal.
Nous entendons un bruit.
-C'était quoi? Nous nous exclamons Cal et moi.
Cal et moi nous nous transformons en loup. Nous entendons un rire satanique, un ours apparaît derrière un arbre.
-Vous êtes sur mon territoire, dit l'ours.
-Un ours-garou! Nous nous exclamons une fois de plus Cal et moi.
-J'ai d'en l'obligeance de vous tuer, dit l'ours-garou.
-Alezane, restes derrière moi, m'ordonne Cal en se mettant devant moi pour me protéger.
-Tu veux jouer le héros, à ce que je vois, mais tu n'es pas de taille contre moi, dit l'ours.
Cal saute sur l'ours et le mord. L'ours empoigne Cal par la gorge.
-Ne le tuez pas, je vous en supplie! Crié-je.
Mais il ne m'écoute pas il ouvrit le ventre de Cal avec ses griffes et le relâche.
Je reprends ma forme humaine.
-Non! Crié-je en me précipitant vers Cal.
Cal reprend sa forme humaine, ses yeux sont clos.
-À ton tour, me dit l'ours-garou.
«Alezane, tu peux le sauver, il faut que tu crois en toi», me dit une voix.
-Je crois en moi, murmuré-je en fermant les yeux.
Une lumière sort de moi t illumine tout le bois.
*
-Qu'est-ce qui ce passe? Demande Aragone.
-Oh non, dit Leeza.
*
-Cal, réveilles-toi, je t'en prie, ne me laisses pas, dis-je en sanglotant.
Je me mords le bras pour faire couler mon sang.
-Allez, bois, ça va te guérir, dis-je en ouvrant la bouche de Cal.
Je vers mon sang dans sa bouche, sa blessure s'est refermé.
-Que ce passe-t-il ici? Demande mon père en voyant la carcasse brûlée de l'ours-garou.
-Calibian! Crie Leeza en se précipitant vers moi.
-Je suis désolé, il a essayé de me protéger, puis l'ours-garou... je ne termine pas ma phrase incapable de continuer.
-Ce n'est pas ta faute, dit Leeza en me réconfortant...
*
Un protecteur jette le corps inerte de Cal dans la rivière. Le père de Cal se retourne vers moi et me dévisage de haine.
-Tout ça c'est de ta faute, me dit-il en me griffant la joue.
-Aragone! S'exclame Leeza.
Je passe une main sur ma joue ensanglantée et la regarde. Depuis ce jour la meute de Night et la meute Shade se sont haïs plus qu'avant.
Chapitre 1
Cela fait quatre semaines que je suis à Balard après de m'avoir fait renvoyer de cinq écoles.
-Silence, je vous prie, je suis votre nouvelle enseignante, je m'appelle Stéphanie Trottier, se présente notre enseignante.
Mme Trottier se tourne vers le tableau, elle écrit une question et se retourne vers nous.
-Aujourd'hui nous allons parler de l'histoire de Shakespeare, monsieur Everly pouvez-vous répondre à la question qui est au tableau? Demande-t-elle.
Matt Everly est arrivé une semaine avant moi, lui et moi sommes les seuls nouveaux élèves. Matt regarde le tableau pendant quelques seconds.
-Je ne peux pas, répond-t-il en me fixant.
-Et vous mademoiselle Night? Demande Mme Trottier en se tournant vers moi.
Je regarde le tableau en essayant de lire ce qu'elle avait écrit, les lettres se mélangent et se remettent en place.
-Moi n'en plus, dis-je en fixant le plancher.
Je remarque que Matt continue de me regarder. À la fin du cours, je me précipite vers mon casier, au moment où je sors mes livres de bio de mon casier, je sus que Matt se trouve derrière moi. Je jette un coup d’œil par-dessus mon épaule et vois qu'il boit l'eau de la fontaine. À peine ai-je posé les yeux sur lui, qu'il lève la tête pour me dévisager. Il me regarde d'une manière qui me fait peur. C'est décidé je vais lui parler.
-Salut, lui dis-je en claquant la porte de mon casier.
-Salut, dit-il en essuyant le rebord de ses lèvres.
-Pourquoi me regardes-tu? Demandé-je.
-Parce que tu es juste en face de moi, répond simplement Matt.
-Tu me regardes tout le temps et je veux savoir pourquoi? Dis-je.
-Parce que tu es très joli, dit Matt Calmement.
Cela ressemble à un compliment, je cherche quelque chose de brillant à dire.
-C'est bizarre que tu me regards tout le temps, dis-je.
-C'est que je ne peux pas m'en empêcher, dit-il.
-Pourquoi portes-tu des gants? Lui demandé-je en essayant de changer de sujet.
Matt regarde mes mains gantées.
-Pourquoi portes-tu des gants? Me demande-t-il à son tour.
-Parce que j'ai froid et toi? Demandé-je.
-Parce que j'en ai envie, me répond-t-il.
Le coin de ses lèvres se relève en un léger sourire suffisant, étrangement je le trouve charmant. Soudain son sourire s'efface, il m'agrippe par le bras et le serre fortement. Je sens ses ongles rentrer dans la chaire de mon bras, ses yeux se sont illuminés comme s’il y a des lucioles en arrière.
-Aïe, tu me fais mal, lui dis-je.
Matt revient à lui, il me relâche en regardant ses mains imprégnées de mon sang et de mon bras ensanglanté.
-Je... Je m'excuse, je dois y aller, dit-il en courant à l'extérieur.
-Ne t‘en va pas! Crié-je.
Mais il est déjà loin de moi.
«Il n’est pas mort, il a survécu, grâce à toi» dit une voix dans ma tête.
-Qui êtes-vous, bon sang, suis-je en train de devenir folle?! Exclamée-je
La cloche sonne, je me dirige vers mon cours de biologie, Matt ne se présente pas au cours de biologie ni celui de mathématiques. La cloche qui annonce la fin des cours sonne enfin, je me précipite vers mon casier, je range mes livres de math et je prends mon sac. En refermant la porte de mon casier, j’aperçois ma cousine Shayna en arrière de celle-ci, ce qui me fait sursauter.
-Tu m’as fait peur! Crié-je.
-Je t’ai fait peur? Dit Shayna en me dévisageant.
-Tu m’as effrayé, dis-je.
-Tu as perdu ton sens de ressentir les présences ou quoi? Me demande-t-elle.
-Non, je ne l’ai pas perdue, c’est juste que je ne t’ai pas remarqué, me défendis-je.
-C’est peut-être à cause que tu es trop occupé à penser à ton beau Matt? Dit Shayna.
-Je ne sais pas de quoi tu parles? Dis-je en faisant semblant de ne pas savoir.
-Tu n’es pas une bonne menteuse, tu sais qu’on peut savoir si quelqu’un ment, juste en écoutant les pulsations de son pouls. Le tient m’indique que tu mens, je t’ai vu flirter avec lui, me dit-elle.
-Je ne flirter pas avec lui, je faisais juste lui parler, de toute façon il ne m’intéresse pas, il est trop bizarre, dis-je.
-Comme tu voudras, je ne faisais juste m’assurer que tu ne transgresses pas la première et la troisième loi de la nuit, on se voit tant tôt, dit Shayna.
-Mais où vas-tu? Lui demandé-je.
-Je vais chercher Tania et Mélusiane à leur école, dit Shayna en sortant de l’école.
Je marche en direction du parc, assit sur un banc, Matt regarde la forêt d'un air nostalgique et inquiet. Je m'approche de lui.
-Salut, dis-je en le saluant.
Matt ne m'écoute pas, il continue de regarder la forêt en m'ignorant. Je pose ma main sur son épaule, ce qui le fait sursauter. Il me dévisage de peur, son visage se détend en m'apercevant.
-Ha, c'est juste toi, dit-il d'une voix soulager.
-Comment ça c'est juste moi? Demandé-je en peu choquée.
-Je croyais que c'était... Non, laisses faire, dit Matt en secouant sa tête.
-Je peux? Lui demandé-je en pointant la place libre sur le banc.
-Bien sûr, me répond Matt.
Je m'assoie sur le banc et regarde la forêt d'un air perplexe.
-Pourquoi regardes-tu la forêt? Demandé-je.
- Pour rien, ne ment-il.
-Tu peux tout me dire, je ne dirai rien, je te le jure, dis-je en faisant une croix sur mon cœur.
Matt me regarde d'un air désespéré.
-Bon d'accord, mais ne ris pas de moi, dit-il.
-Promis, dis-je.
-Chaque nuit je rêve de cette forêt, j'y vois une louve blanche et un loup noir, après je vois un loup brun derrière un buisson, puis tout à coup j'entends un hurlement. Le loup brun a la mâchoire remplit de sang, il se tient à côté du corps ensanglanté de la louve blanche, je ressens une douleur. Quand je t'ai touché tout à l'heure, j'ai ressentis que tu es en danger, me confit-il.
Je le regarde un instant, puis je détourne mon regard vers la forêt. J'aperçois un loup gris et blanc qui nous observe.
-Shayna! Murmuré-je.
-Qui est Shayna? Me demande Matt.
-Tu as entendu ce que je viens dire? Lui demandé-je.
-Bien sûr, pourquoi? Me demande Matt.
-Laisses faire, je dois y aller, dis-je en me levant.
-Tu dis ça juste parce que tu ne me crois pas, dit Matt en se levant à son tour.
-Non, ce n'est pas ça, je te crois, mais je dois y aller, dis-je.
-Alors c'est quoi le problème? Me demande-t-il.
-Je ne peux pas te le dire, dis-je.
-Et pourquoi pas? Me demande Matt.
-Parce qu'on me l'a interdit, c'est compliqué et si je te le disais, tu mourras et moi aussi, dis-je en m'enfuyant dans la forêt.
-Alezane! Crie Matt en me poursuivant.
Je me transforme en louve et je rejoins Shayna derrière un gros chêne.
-Qu'est-ce qui fou ici? Me demande celle-ci.
-Je ne sais pas, dis-je.
-Il doit partir, si nos parents le chopent, il est plus que mort, dit Shayna.
Chapitre 2
-Restons cachés, il finira par s'en aller, dis-je.
-Alezane, où es-tu? Demande Matt.
Nous entendions un grognement, je regarde derrière Matt, j'aperçois un ours-garou.
-Allons -nous en, dit Shayna.
-On ne peut pas le laisser seul, dis-je.
-Tant pis pour lui, allez viens, dit Shayna.
-Aïe! Crié-je en me tordant de douleur.
-Est-ce que ça va? Me demande Shayna.
-Oui, je vais bien, va-t’en, je te rejoins tant tôt, j'ai oublié mon sac d'école sur le banc du parc, dis-je.
Shayna me regarde d'un air incertain et me laisse seul avec Matt et l'ours-garou. J'avance vers l'ours-garou en montrant mes crocs. Matt m'aperçois, il n'a pas peur de moi, mais de l'ours.
«Comment vais-je faire?» me demandé-je.
«Montres-lui la marque maudite» dit la voix dans ma tête.
«Quel marque?» demandé-je à la voix.
«Ta tâche de naissance» me répond-t-elle.
J'avance sans crainte vers l'ours-garou et lui montre ma patte gauche.
-La marque maudite, dit l'ours-garou avant de s'enfuir.
Je me tourne vers Matt qui est blesser à la poitrine, je m'avance vers lui en reprenant ma forme humaine.
-Alezane! Murmure-t-il en écarquillant ses yeux.
-Chut, laisses-moi voir ta blessure, dis-je.
Matt enlève son t-shirt.
-Wow! T'es vachement musclé, exclamé-je.
Matt me souris douloureusement.
-J'ai vraiment dit ça à haute voix? Lui demandé-je.
-Oui, gémit-il.
-Tu es gravement blesser, tu vas devoir boire mon sang, dis-je.
-Non, je vais bien, dit-il en gémissant de douleur.
-T'es fou ou quoi? Ta poitrine est toute ouverte, je vois presque ton cœur! Exclamé-je.
-Non, je te dis que je vais bien, regardes et tu verras, dit Matt.
Je regarde avec dédain, la poitrine déchiquetée de Matt. Sa blessure commence lentement à se refermer.
-Mais... Comment? Demandé-je.
-Je me cicatrise tout seul, ma mère dit que je suis un ange descendu du ciel, tandis que mon... mon père dit que je suis le diable incarnée, dit Matt tristement.
-Mais comment est-ce possible? Seul les garous peuvent se cicatriser, à vrai dire, juste moi et... je ne termine pas ma phrase.
-Et qui? Me demande Matt.
-Et Cal, dis-je en le regardant.
Ses yeux... Ils ressemblent à ceux de... Non, ce n'est pas possible, il est mort.
-Alors c'est ça ton secret, dit Matt.
-Je ne devais même pas me transformer devant toi, va-t'en, dis-je en l'aidant à se lever.
-Quand est-ce qu'on pourrait se revoir? Me demande-t-il.
-Je ne sais pas, mais ne reviens plus ici, va-t'en, je t'en supplie, pars vite avant qu'il ne soit trop tard, dis-je le tirant en dehors de la forêt.
-Attends, veux m'accompagner au bal de la saint-Valentin? Me demande Matt.
-Peut-être, je dis bien peut-être, maintenant, va-t'en, insistais-je.
Matt m'obéis et quitte le parc, je ramasse mon sac sur le banc, je sens que Shayna est derrière moi, je me retourne vers elle.
-Qu'as-tu fait? Me demanda-t-elle.
-Je n'ai rien fait, ai-je répondue.
-Je t'ai vue tu l'as soigné, tu viens de transgresser deux lois de la nuit, dit Shayna.
-Je ne l'ai pas soigné, il est capable de se cicatriser, dis-je.
-Je croyais que tu es la seule qui pouvait le faire, dit-elle.
-Il ressemble étrangement à Cal, dis-je.
-Cal est mort depuis onze ans, dit Shayna.
-Je sais, mais s’il a survécu? Demandé-je.
-C'est ce que tout le monde espère, bon, maintenant, rentre et tâche de paraître normal, ce soir c'est la cérémonie, dit Shayna.
-Quoi? Tu ne vas pas me dénoncer? Demandé-je.
-Non, mais ne me le fait pas le regretter, dit-elle.
Je serre ma cousine dans mes bras.
-Ce n'est pas que je ne t’aime pas, mais je dois y aller, dit Shayna en se défaisant de moi.
Nous nous transformons en louves et parcourons la forêt jusqu'à la barrière.
-Salut Wonchua, dis-je à celui-ci.
Bien le bonjour, Alezane, comment c'est passé ta journée à l'école? Me demande le vieil garou.
-Bof, comme d'hab', normal, répondis-je.
-Au revoir Alezane et merde, dit Shayna en s'éloignant.
-Merci, murmuré-je.
-As-tu hâte à ce soir? Me demande Wonchua.
-Bof, non, dis-je.
-Je sais pourquoi, dit Wonchua.
-Dites le moi pourquoi, dis-je.
-Pour trois raison, un: tu devras porter une tenue de cérémonie trop serré. Deux: tu as peur d'échouer. Et trois: tu devais faire cet épreuve avec Caliban, dit Wonchua.
-Comment le savez-vous? Lui demandé-je étonnée.
-Je sais bien plus de choses que tu le crois, est-ce que tu te rappelles de l'histoire de nos ancêtres? Me demande Wonchua en bondissant de son rocher.
-Oui, celle des enfants d'Anubis, dis-je.
-Celle qu'on t'a raconté n'est pas exactement vrai, marchons, l'histoire que je vais te raconter est longue, dit Wonchua.
-D'accord, dis-je en le rejoignant.
-Anubis a du séparé la meute Nightshade en deux, pour des raisons inexplicables, la meute Shade méprisait la meute Night, vice-versa, une louve-garou prénommée Aube et un loup-garou prénommé Crépuscule sont tombés amoureux lors d'une guerre entre leur meute. La meute Night et la meute Shade apprirent leur amour et les soumirent à un jugement, dit Wonchua.
Wonchua fait une pause avant de continuer :
-Aube et Crépuscule les défièrent, des vampires attaquèrent lors du jugement, ils voulaient les pouvoirs de Crépuscule et d'Aube. Ne voulant pas causer la mort de leur meute, ils se sacrifièrent. De ce sacrifice, Anubis pu les sauver en transformant leur amour en barrière de protection contre leurs ennemis. Une marque était apparue sur la main gauche d'Aube et de Crépuscule, c'était la marque des protecteurs de la barrière, dit-il.
-Pourquoi me dites-vous cela? Lui demandé-je.
-Parce que toi et Caliban avez la marque des protecteurs, c'est pour ça que tu dois réussir le test de ce soir, afin d'obtenir le Katsey d'Anubis, dit Wonchua.
-Mais si j'échoue, ce n'est pas vraiment grave? Demandé-je.
-Oui, mais il faudra attendre au prochain cycle lunaire, à moins qu'Anubis fasse une exception, car s’il n’en fait pas, la barrière sera anéantit, dit Wonchua.
-Alors je n'ai pas le choix? Ronchonné-je.
-Tout le monde a le choix de choisir sa voix vers son avenir, dit Wonchua en me raccompagnant chez moi.
-À plus tard, dis-je en entrant chez moi.
-Merde, dit-il avant de s'enfoncer dans l'obscurité.
-Alezane, est-ce que c’est toi? Demande ma mère à haute voix.
-Oui, je suis rentré, dis-je en me retransformant en humain.
-Essuies-toi les pieds avant de rentré, tu vas mettre de la boue partout, me gronde-t-elle.
-D’accord, râlé-je en m’essuyant les pieds sur le tapis. Bon tu es content? Lui demandé-je.
-Ne me parles pas sur ce ton, je suis quand même ta mère après tout, dit ma mère.
Je passe le seuil de la porte d’entrée en trombe et me dirige vers la cuisine.
-Ne t’empiffres pas, sinon il n’y aura plus de nourriture pour ce soir et tu ne pourras plus rentrée dans ta tenue de cérémonie, me prévient ma mère.
-Au moins, je te ressemblerai, dis-je d'un ton moqueur.
-Est-ce que tu es en train de me traiter de grosse? Me demande ma mère.
-Qu'est-ce que t'en pense? Ta un pois à la place de ton cerveau ou quoi? Et dire que je suis le portrait craché de ma mère, dis-je amèrement.
-Espèce de vomissure d'algue! me crie ma mère toute rouge.
-Chien de salon! Répliqué-je.
-Les filles calmez-vous, je vous en prie, nous dit mon père en essayant de nous calmer.
-De quoi tu mêles! Nous crions en même temps ma mère et moi.
Nous nous regardons puis nous éclatons de rire.